Texte
original en français (transcription du
manuscrit )
Mémoire
contenant un précis des avantages que la
France peut retirer de la possession de la Corse,
et de l'interêt essentiel de toutes les
Puissances de l'Europe et de l'Angleterre en
particulier à s'y opposer. 16. juillet
1768.
Toutes
les Puisssances de l'Europe, et l'Angleterre en
particulier, ont un interêt essentiel
à s'opposer à ce que la Corse ne
tombe au pouvoir de la France.
L'acquisition
de cette Isle, dont le terroir est très
fertile, les habitants belliqueux, adroits dans la
Marine, et avides de commerce donneroit à la
France une augmentation de puissance très
considerable par elle même, mais qui
deviendroit encore beaucoup plus importante par les
consequences qui doivent necessairement en
resulter.
La
Corse est presque au milieu de la
Mediterrannée. Les côtes d'Italie
forment autour d'elle une espece de demi cercle, et
elle est placée comme au centre. La
possession d'une Isle si avantageusement
située rendroit infalliblement la France
Maitresse absolue de toute la Mediterrannée,
tant en tems de paix qu'en tems de guerre.
Un
Port franc que la France établiroit en Corse
feroit tomber en tems de paix tout le commerce de
Livourne et de Genes. Et en établissant un
Arsenal en Corse elle en imposeroit à toute
l'Italie et à toute la Medirerrannée.
Un Port franc en Corse seroit beaucoup plus commode
pour tous les Batimens Marchand, que Livourne et
Genes; puisqu'il n'y a aucun Batiment venant du
Ponent qui ne reconnoisse premierement le Cap Corse
avant que de se rendre à Genes ou à
Livourne; et tout Batiment qui vient du Levant doit
necessairement cotoyer l'Isle depuis Portovecchio
jusqu'au Cap Corse. De façon que s'il y
avoit un Port franc en Corse les Batimens s'y
arreteroient, ce Port franc deviendroit
l'entrepôt general de la
Mediterrannée, et le Commerce tomberoit dans
tous les autres Ports d'Italie.
Rien
n'est plus aisé que de former un Arsenal
à Portovecchio, il paroit même que la
nature y a réuni exprès tous les
avantages que l'on pouvoit desirer pour cette
destination. Au milieu de l'entrée du Port
il y a un écueil presque à fleur
d'eau sur le quel on peut élever un fanal
pour indiquer de loin de jour et de nuit
l'entrée du port aux Batiments; et le
passage est également bon et sûr
à droite et à gauche de cet
écueil. Les alentours du Port forment des
emplacements très propres à y
élever de bonnes fortifications. La
Capacité du Port est très vaste, et
l'eau y est si tranquille qu'un très grand
nombre de Batiments peuvent y être en
sureté en tout tems sans même jetter
l'ancre. Les Montagnes voisines abondent de bois de
construction. Non seulement elles peuvent en
fournir pour tous les besoins de l'Arsenal, mais
encore pour en exporter, puisque c'est à
Portovecchio que l'on charge ordinairement tout
celui qu'on tire de Corse.
![](Plan-de-PortoVecchio.gif)
Plan de Porto
Vecchio,1764 (Jacques-Nicolas Bellin).
La
Corse peut fournir actuellement 3. ou 4./m.
Matelots, et plus de 10./m. Hommes de Troupes. Les
Corses navigeant avec Pavillon de France la Marine
d'accroitroit extraordinairement et en très
peu de tems. Il en seroit de même de la
population de l'Isle. Dans la suite des tems on ne
verroit presque dans la Mediterrannée que le
Pavillon françois, et les Turcs et les
Barbareques, qui n'en ont rien à craindre,
infesteroient impunément les Côtes
d'Espagne et de l'Italie.
En
temps de guerre, les avantages que la France
pourroit retirer de la Corse seroient encore plus
considerables. En établissant un Arsenal
à Portovecchio elle tiendroit en sujettion
toutes les Côtes d'Italie et de Barbarie; et
au moyen de cet Arsenal, et de celui de Toulon elle
tiendroit la Mediterrannée comme
bloquée. On va en moins de trois heures de
Portovecchio en Sardaigne: on ne met gueres plus de
tems pour aller à Livourne et sur les
côtes de Toscane. Dans 24. heures on peut
aller à Malthe, en Sicile, et à
l'embouchure de l'Adriatique; et dans moins de tems
encore on peut aller à Naples, à
Civitavecchia, à Genes, et à
Villefranche. De Portovecchio, la France domineroit
donc sur tout ce qui se trouve au Levant de la
Corse. Quant à la partie de la
Mediterranée qui se trouve au couchant, il y
a trois routes pour y venir depuis Portovecchio.
L'une en remontant au Cap Corse. La seconde en
passant par les Bouches de Boniface; et la
troisieme en cotoyant la Sardaigne. En prenant
cette derniere toute, toute Escadre qui viendroit
dans la Mediterrannée par le détroit
se trouveroit necessairement entre deux feux: c'est
à dire entre une Escadre qui sortiroit de
Toulon, et une de Portovecchio. Le Port d'Ajaccio
est très vaste, et peut contenir un grand
nombre de Vaisseaux de guerre. Rien
n'empécheroit que la France ne pût y
tenir une autre Escadre pour former un
troisième feu. Ces Escadres entretenues en
Corse procureroient encore un autre avantage
très considerable, elles garantiroient les
côtes de Provence et de Languedoc et la
France pourroit former de nouvelles entreprises
avec les Troupes qu'elle emploit aujourd'hui
à la garde de ces mêmes côtes.
Enfin l'acquisition de la Corse rendroit la France
entierement la maitresse de la
Mediterrannée, des côtes d'Italie, et
de Barbarie, et la mettroit en état
d'assujetter ses Amis et ses ennemis à
toutes ses volontés. Aucun Batiment ami ne
pourroit eviter dans aucun tems d'etre
visité par ceux de France.
Toutes
ces considerations et plusieurs autres qui se
presentent naturellement, prouvent qu'outre
l'interêt commun et general qu'ont toutes les
Puissances de l'Europe de s'opposer à ce que
la France n'acquiere une augmentation de forces
aussi preponderante, il leur importe encore
à chacune en particulier pour leur
interêt propre, et pour le commerce de leurs
sujets, que la Corse ne tombe pas au pouvoir de la
France, que la navigation demeure libre dans la
Mediterrannée, et que les Ports de Corse
soient ouverts à toutes les
Nations.
On ne
sçauroit douter que le but de la France ne
soit de mettre la Corse sous sa domination. Les
dispositions qu'elle a données le montrent
évidemment. Les troupes qu'elle a deja fait
passer en Corse, et celles qui sont
destinées à y être
transportées montent ensemble à
environ 20./m. Hommes. Elle y a fait passer aussi
un Corps d'Ingenieurs, d'Officiers d'Artillerie, et
une quantité prodigieuse de munitions de
guerre en tout genre. Est il à presumer que
dans le mauvais état où se trouvent
ses finances, elle ait fait des preparatifs aussi
considerables et aussi dispendieux sans être
assurée d'un correspectif
proportionné? et ce correspectif peut-il
être autre chose que l'acquisition d'un pays
qui lui procure tant d'avantages?
La
conduite qu'elle a tenue depuis qu'elle a
traité sur cet objet avec la Republique de
Genes ne peut aussi que confirmer les bruits qui se
sont repandus de la cession de la Corse à la
France. Lorsqu'elle envoya des Troupes dans cette
Isle en l'année 1764, comme elle n'avoit
alors aucune vue sur la Corse, elle eut soin de
faire connoitre la pureté de ses intentions
en communiquant aux autres Puissances les
arrangements qu'elle avoit pris avec la Republique.
Mais aujourd'hui qu'elle a fait le plus grand
Mistere du Traité qu'elle vient de conclure,
n'a-t-on pas lieu de penser qu'elle n'a
empêché si soigneusement qu'il ne
transpirât que dans la crainte qu'une cession
de cette importance ne rencontrât des
oppositions fondées sur le Statu quo
etabli par l'Article 15 du Traité d'Aix la
Chapelle? La France connoit très bien toute
la force de cette article, puisqu'elle s'en
prevalut dans l'affaire de St. Remo, et fit
presenter en 1754 un Memoire à l'Empereur
pour demander que les [choses] demeurassent
dans l'état où elles étoient
lors du Traité d'Aix la Chapelle. Il ne
s'agissoit pourtant alors que de quelques droits
litigieux entre Saint Remo et la Republique de
Genes. Au lieu que l'acquisition de la Corse par la
France feroit une innovation qui changeroit
essentiellement l'état des choses, non
seulement en Italie, mais encore en
Europe.
Mais
une circonstance qui doit exciter les plus
serieuses reflexions de la part de l'Angleterre,
c'est que tandis que la France s'etudie de colorer
auprès d'elle les motifs de son expedition
en Corse, elle continue à presser
l'éxécution de ses preparatifs, pour
se mettre en état à tout
évenement de soutenir par la force
l'engagement qu'elle a pris. Et il faut bien que
non obstant toutes les protestations qu'elle fait
que ses Troupes ne passent en Corse que pour
reduire les mécontents sous
l'obéissance de la Republique, elle compte
pour sûr de conserver la Souveraineté
de cette Isle, puisque les François ne
gardent pour ainsi dire aucun menagement là
dessus vis-à-vis des Corses: et même
lorsque les Commandants des Troupes
françoises ont celebré par des
rejouissences publiques leur prise de possession de
l'Isle, on a mis sur la porte de la Maison de Ville
de Bastia, une inscription, où l'on a
ajouté le titre de Roi de Corse
à celui de Roi de France et de Navarre, que
le Roi de France prend ordinairement.
|
Traduzione
in italiano
Memoria
contenente un compendio dei vantaggi che la Francia
può trarre dal possesso della Corsica, e
dell'interesse essenziale di tutte le Potenze
dell'Europa e dell'Inghilterra in particolare a
opporvisi. 16 luglio 1768.
Tutte le Potenze
europee e l'Inghilterra in particolare, hanno un
interesse essenziale a opporsi al fatto che la
Corsica cada sotto il potere della
Francia.
L'acquisizione di
quest'Isola che ha un territorio molto fertile,
abitanti bellicosi ed esperti nella Marina, ansiosi
di darsi al commercio, darebbe alla Francia un
incremento di potere già considerevole di
per se stesso, ma che diventerebbe ancora
più importante per le conseguenze che
necessariamente ne risulterebbero.
La Corsica
è situata quasi al centro del Mediterraneo.
Le coste dell'Italia le formano intorno una specie
di semicerchio ed essa ne è praticamente al
centro. Il possesso di un'Isola così
favorevolmente situata renderebbe sicuramente la
Francia Padrona assoluta di tutto il Mediterraneo,
sia in tempo di pace che in tempo di
guerra.
Se la Francia
costruisse un Porto franco in Corsica, farebbe
crollare in tempo di pace tutto il traffico
commerciale di Livorno e di Genova. E se costruisse
un Arsenale in Corsica, si imporrebbe a tutta
l'Italia e a tutto il Mediterraneo. Un Porto franco
in Corsica sarebbe molto più comodo di
Livorno e Genova per tutti i Bastimenti mercantili;
poiché non c'è nessun Bastimento che
arrivi da Ponente che non avvisti il Capo Corso
prima di giungere a Genova o a Livorno; e ogni
Bastimento che arriva da Levante deve
necessariamente costeggiare l'Isola da Portovecchio
al Capo Corso. Di modo che, se ci fosse un Porto
franco in Corsica, i Bastimenti vi sosterebbero,
questo Porto franco diverrebbe il deposito generale
del Mediterraneo e il Commercio decadrebbe in tutti
gli altri porti d'Italia.
Nulla sarebbe
più facile che installare un Arsenale a
Portovecchio; sembra addirittura che la natura vi
abbia riunito appositamente tutti i vantaggi che si
possono desiderare per questa finalità. Al
centro dell'entrata del Porto c'è uno
scoglio a filo d'acqua sul quale si può
costruire un faro per segnalare da lontano sia di
giorno che di notte l'entrata del porto ai
Bastimenti; il passaggio è ugualmente buono
e sicuro tanto a destra che a sinistra di questo
scoglio. I dintorni del Porto hanno una
conformazione molto adatta a costruirvi delle buone
fortificazioni. La Capacità del porto
è vastissima e l'acqua è così
tranquilla che un gran numero di Bastimenti vi
potrebbe sostare in sicurezza in qualsiasi momento
senza neanche gettare l'ancora. Le Montagne vicine
abbondano di legname da costruzione. Non solo
potrebbero fornirne per tutte le necessità
dell'Arsenale, ma anche per l'esportazione, dato
che a Portovecchio si carica tutto quello che si
ricava dalla Corsica.
La Corsica
è attualmente in grado di fornire 3 o 4 mila
Marinai e più di 10 mila Soldati. Se i Corsi
navigassero sotto la bandiera francese, la Marina
si accrescerebbe straordinariamente in brevissimo
tempo. Lo stesso avverrebbe per la popolazione
dell'Isola. Successivamente si vedrebbe quasi solo
la Bandiera francese nel Mediterraneo e i Turchi e
i Barbareschi, che non hanno nulla da temerne,
infesterebbero impunemente le Coste spagnole e
italiane.
In tempo di
guerra, i vantaggi che la Francia potrebbe trarre
dalla Corsica sarebbero ancor più
considerevoli. Realizzando un Arsenale a
Portovecchio, terrebbe in soggezione tutte le Coste
d'Italia e di Barbaria; per mezzo di questo
Arsenale e di quello di Tolone, terrebbe
praticamente bloccato il Mediterraneo. Occorrono
meno di tre ore da Portovecchio alla Sardegna: non
si impiega molto più tempo per raggiungere
Livorno e le coste della Toscana. In 24 ore ri
può arrivare a Malta, in Sicilia, e
all'imbocco dell'Adriatico; e in meno tempo ancora
si giunge a Napoli, a Civitavecchia, a Genova e a
Villefranche. Da Portovecchio, la Francia
dominerebbe su tutto ciò che si trova a
Levante della Corsica. Quanto alla parte di
Mediterraneo che si trova a occidente, ci sono tre
rotte per arrivarvi da Portovecchio. La prima
risale verso il Capo Corso, la seconda passa per le
Bocche di Bonifacio e la terza costeggia la
Sardegna. Prendendo quest'ultima rotta, qualunque
Squadra [navale] che arrivasse nel
Mediterraneo dallo stretto si troverebbe
necessariamente tra due fuochi: una Squadra in
partenza da Tolone e una da Portovecchio. Il Porto
d'Ajaccio è molto ampio e può
ospitare un gran numero di Vascelli da guerra.
Nulla impedirebbe alla Francia di tenervi una terza
Squadra per formare un terzo fuoco. Queste Squadre
mantenute in Corsica presenterebbero un altro
considerevole vantaggio: garantirebbero le coste
della Provenza e della Linguadoca e la Francia
potrebbe progettare nuove imprese con le Squadre
che attualmente impegna nella sorveglianza di
queste stesse coste. Infine l'acquisizione della
Corsica renderebbe la Francia totalmente padrona
del Mediterraneo, delle coste italiane e
barbaresche e le renderebbe possibile assoggettare
ai suoi voleri sia gli Amici che i nemici. Nessun
Bastimento amico potrebbe evitare di essere
visitato da quelli francesi.
Tutte queste
considerazioni e molte altre che si presentano
naturalmente provano che oltre all'interesse comune
e generale che tutte le Potenze d'Europa hanno
nell'opporsi a un così imponente aumento di
forze della Francia, sta a cuore a ognuna in
particolare nel suo interesse e per il commercio
dei suoi sudditi che la Corsica non cada in potere
della Francia, che la navigazione resti libera nel
Mediterraneo e che i Porti della Corsica siano
aperti a tutte le Nazioni.
Non si può
dubitare che il fine della Francia non sia quello
di ridurre la Corsica sotto il suo dominio. Le
disposizioni che essa ha dato lo mostrano con
chiarezza. Le truppe che ha già introdotto
in Corsica e quelle che devono esservi trasportate
ammontano in tutto a circa 20 mila Uomini.Vi ha
pure portato un Corpo del Genio, di Ufficiali
d'Artiglieria e una quantità prodigiosa di
munizioni da guerra di ogni genere. E bisognerebbe
ritenere che pur avendo le finanze in cattivo
stato, abbia fatto dei preparativi tanto imponenti
e dispendiosi senza avere la certezza di un
corrispettivo proporzionato? E quale potrebbe
essere questo corrispettivo se non l'acquisizione
di un paese che le procuri tanti
vantaggi?
Il comportamento
che ha tenuto dopo che ha trattato su questo
argomento con la Repubblica di Genova non
può che confermare le voci che si sono
diffuse riguardo alla cessione della Corsica alla
Francia. Quando inviò le sue Truppe
nell'Isola nel 1764, non aveva alcuna mira sulla
Corsica, quindi ebbe cura di far conoscere la
purezza delle sue intenzioni comunicando alle altre
Potenze gli accordi che aveva concluso con la
Repubblica. Ma oggi che avvolge nel più
grande mistero il Trattato che ha appena concluso,
non c'è forse motivo di ritenere che abbia
impedito tanto accuratamente che trapelasse proprio
nel timore che una cessione di tale importanza non
avrebbe suscitato delle opposizioni basate sullo
Statu quo fissato dall'Articolo 15 del
Trattato di Acquisgrana? La Francia conosce
benissimo tutta la forza di quest'articolo, visto
che se ne avvalse nell'affare di Sanremo e nel 1754
fece presentare una Memoria all'Imperatore per
chiedere che le [cose] rimanessero nello
stato in cui erano all'epoca del Trattato di
Acquisgrana. E allora si trattava solo di alcuni
diritti controversi tra Sanremo e la Repubblica di
Genova. Mentre l'acquisizione della Corsica da
parte della Francia costituirebbe un'innovazione
che cambierebbe sostanzialmente lo stato delle
cose, non solo in Italia, ma anche in
Europa.
Ma una
circostanza che deve suscitare le più serie
riflessioni da parte dell'Inghilterra è che,
mentre la Francia cerca di dissimulare i motivi
della sua spedizione in Corsica, continua ad
affrettare l'attuazione dei suoi preparativi per
mettersi nella condizione di sostenere con la forza
di fronte a qualsiasi avvenimento l'impegno che ha
preso. Nonostante affermi che le sue Truppe vengano
portate in Corsica solo per ricondurre i
malcontenti sotto l'autorità della
Repubblica, ha necessariamente la certezza di
conservare la Sovranità su quest'Isola, dal
momento che i Francesi non hanno alcun riguardo,
per così dire, su questo di fronte ai Corsi:
e anzi quando i Comandanti delle Truppe francesi
hanno celebrato con festeggiamenti pubblici la loro
presa di possesso dell'Isola, sulla porta del
Palazzo di Città di Bastia è stata
posta un'iscrizione dove è stato aggiunto il
titolo di Re di Corsica a quelli di Re di
Francia e di Navarra, che vengono ordinariamente
attribuiti al Re di Francia.
Frontespizio
della
/ Frontispice de la: Mémoire
contenant un précis des avantages que la
France peut retirer de la possession de la Corse,
et de l'interêt essentiel de toutes les
Puissances de l'Europe et de l'Angleterre en
particulier à s'y opposer. 16 juillet
1768.
Archivio
di Stato di Torino
,
Negoziazioni colla Corsica, volume 93, mazzo
1, prima addizione, fascicolo 20.
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