Documentazione - Documentation



Questa relazione, datata 16 luglio 1768, è posteriore di due mesi al Trattato di Versailles ma precede di un anno la comunicazione del Re di Francia agli Stati europei relativa all'avvenuta annessione della Corsica. Il testo, in lingua francese perché destinato alla Corte dei Savoia, è espressione dell'attività diplomatica condotta da Pasquale Paoli in quel periodo per tentare di contrastare il progetto francese.

Ce rapport, daté du 16 juillet 1768, est postérieur de deux mois au Traité de Versailles mais précède d'un an la communication de la part du Roi de France aux Etats européens de l'annexion déjà accomplie de la Corse. Le texte est en langue française, parce qu'il est destiné à la Cour de Savoie et il est l'expression de l'activité diplomatique menée par Pascal Paoli dans cette période-là pour essayer de contrer le projet français.



Précis des avantages que la France peut retirer de la possession de la Corse (1768)


Texte original en français (transcription du manuscrit )

Mémoire contenant un précis des avantages que la France peut retirer de la possession de la Corse, et de l'interêt essentiel de toutes les Puissances de l'Europe et de l'Angleterre en particulier à s'y opposer. 16. juillet 1768.


Toutes les Puisssances de l'Europe, et l'Angleterre en particulier, ont un interêt essentiel à s'opposer à ce que la Corse ne tombe au pouvoir de la France.

L'acquisition de cette Isle, dont le terroir est très fertile, les habitants belliqueux, adroits dans la Marine, et avides de commerce donneroit à la France une augmentation de puissance très considerable par elle même, mais qui deviendroit encore beaucoup plus importante par les consequences qui doivent necessairement en resulter.

La Corse est presque au milieu de la Mediterrannée. Les côtes d'Italie forment autour d'elle une espece de demi cercle, et elle est placée comme au centre. La possession d'une Isle si avantageusement située rendroit infalliblement la France Maitresse absolue de toute la Mediterrannée, tant en tems de paix qu'en tems de guerre.

Un Port franc que la France établiroit en Corse feroit tomber en tems de paix tout le commerce de Livourne et de Genes. Et en établissant un Arsenal en Corse elle en imposeroit à toute l'Italie et à toute la Medirerrannée. Un Port franc en Corse seroit beaucoup plus commode pour tous les Batimens Marchand, que Livourne et Genes; puisqu'il n'y a aucun Batiment venant du Ponent qui ne reconnoisse premierement le Cap Corse avant que de se rendre à Genes ou à Livourne; et tout Batiment qui vient du Levant doit necessairement cotoyer l'Isle depuis Portovecchio jusqu'au Cap Corse. De façon que s'il y avoit un Port franc en Corse les Batimens s'y arreteroient, ce Port franc deviendroit l'entrepôt general de la Mediterrannée, et le Commerce tomberoit dans tous les autres Ports d'Italie.

Rien n'est plus aisé que de former un Arsenal à Portovecchio, il paroit même que la nature y a réuni exprès tous les avantages que l'on pouvoit desirer pour cette destination. Au milieu de l'entrée du Port il y a un écueil presque à fleur d'eau sur le quel on peut élever un fanal pour indiquer de loin de jour et de nuit l'entrée du port aux Batiments; et le passage est également bon et sûr à droite et à gauche de cet écueil. Les alentours du Port forment des emplacements très propres à y élever de bonnes fortifications. La Capacité du Port est très vaste, et l'eau y est si tranquille qu'un très grand nombre de Batiments peuvent y être en sureté en tout tems sans même jetter l'ancre. Les Montagnes voisines abondent de bois de construction. Non seulement elles peuvent en fournir pour tous les besoins de l'Arsenal, mais encore pour en exporter, puisque c'est à Portovecchio que l'on charge ordinairement tout celui qu'on tire de Corse.

Plan de Porto Vecchio,1764 (Jacques-Nicolas Bellin).

La Corse peut fournir actuellement 3. ou 4./m. Matelots, et plus de 10./m. Hommes de Troupes. Les Corses navigeant avec Pavillon de France la Marine d'accroitroit extraordinairement et en très peu de tems. Il en seroit de même de la population de l'Isle. Dans la suite des tems on ne verroit presque dans la Mediterrannée que le Pavillon françois, et les Turcs et les Barbareques, qui n'en ont rien à craindre, infesteroient impunément les Côtes d'Espagne et de l'Italie.

En temps de guerre, les avantages que la France pourroit retirer de la Corse seroient encore plus considerables. En établissant un Arsenal à Portovecchio elle tiendroit en sujettion toutes les Côtes d'Italie et de Barbarie; et au moyen de cet Arsenal, et de celui de Toulon elle tiendroit la Mediterrannée comme bloquée. On va en moins de trois heures de Portovecchio en Sardaigne: on ne met gueres plus de tems pour aller à Livourne et sur les côtes de Toscane. Dans 24. heures on peut aller à Malthe, en Sicile, et à l'embouchure de l'Adriatique; et dans moins de tems encore on peut aller à Naples, à Civitavecchia, à Genes, et à Villefranche. De Portovecchio, la France domineroit donc sur tout ce qui se trouve au Levant de la Corse. Quant à la partie de la Mediterranée qui se trouve au couchant, il y a trois routes pour y venir depuis Portovecchio. L'une en remontant au Cap Corse. La seconde en passant par les Bouches de Boniface; et la troisieme en cotoyant la Sardaigne. En prenant cette derniere toute, toute Escadre qui viendroit dans la Mediterrannée par le détroit se trouveroit necessairement entre deux feux: c'est à dire entre une Escadre qui sortiroit de Toulon, et une de Portovecchio. Le Port d'Ajaccio est très vaste, et peut contenir un grand nombre de Vaisseaux de guerre. Rien n'empécheroit que la France ne pût y tenir une autre Escadre pour former un troisième feu. Ces Escadres entretenues en Corse procureroient encore un autre avantage très considerable, elles garantiroient les côtes de Provence et de Languedoc et la France pourroit former de nouvelles entreprises avec les Troupes qu'elle emploit aujourd'hui à la garde de ces mêmes côtes. Enfin l'acquisition de la Corse rendroit la France entierement la maitresse de la Mediterrannée, des côtes d'Italie, et de Barbarie, et la mettroit en état d'assujetter ses Amis et ses ennemis à toutes ses volontés. Aucun Batiment ami ne pourroit eviter dans aucun tems d'etre visité par ceux de France.

Toutes ces considerations et plusieurs autres qui se presentent naturellement, prouvent qu'outre l'interêt commun et general qu'ont toutes les Puissances de l'Europe de s'opposer à ce que la France n'acquiere une augmentation de forces aussi preponderante, il leur importe encore à chacune en particulier pour leur interêt propre, et pour le commerce de leurs sujets, que la Corse ne tombe pas au pouvoir de la France, que la navigation demeure libre dans la Mediterrannée, et que les Ports de Corse soient ouverts à toutes les Nations.

On ne sçauroit douter que le but de la France ne soit de mettre la Corse sous sa domination. Les dispositions qu'elle a données le montrent évidemment. Les troupes qu'elle a deja fait passer en Corse, et celles qui sont destinées à y être transportées montent ensemble à environ 20./m. Hommes. Elle y a fait passer aussi un Corps d'Ingenieurs, d'Officiers d'Artillerie, et une quantité prodigieuse de munitions de guerre en tout genre. Est il à presumer que dans le mauvais état où se trouvent ses finances, elle ait fait des preparatifs aussi considerables et aussi dispendieux sans être assurée d'un correspectif proportionné? et ce correspectif peut-il être autre chose que l'acquisition d'un pays qui lui procure tant d'avantages?

La conduite qu'elle a tenue depuis qu'elle a traité sur cet objet avec la Republique de Genes ne peut aussi que confirmer les bruits qui se sont repandus de la cession de la Corse à la France. Lorsqu'elle envoya des Troupes dans cette Isle en l'année 1764, comme elle n'avoit alors aucune vue sur la Corse, elle eut soin de faire connoitre la pureté de ses intentions en communiquant aux autres Puissances les arrangements qu'elle avoit pris avec la Republique. Mais aujourd'hui qu'elle a fait le plus grand Mistere du Traité qu'elle vient de conclure, n'a-t-on pas lieu de penser qu'elle n'a empêché si soigneusement qu'il ne transpirât que dans la crainte qu'une cession de cette importance ne rencontrât des oppositions fondées sur le Statu quo etabli par l'Article 15 du Traité d'Aix la Chapelle? La France connoit très bien toute la force de cette article, puisqu'elle s'en prevalut dans l'affaire de St. Remo, et fit presenter en 1754 un Memoire à l'Empereur pour demander que les [choses] demeurassent dans l'état où elles étoient lors du Traité d'Aix la Chapelle. Il ne s'agissoit pourtant alors que de quelques droits litigieux entre Saint Remo et la Republique de Genes. Au lieu que l'acquisition de la Corse par la France feroit une innovation qui changeroit essentiellement l'état des choses, non seulement en Italie, mais encore en Europe.

Mais une circonstance qui doit exciter les plus serieuses reflexions de la part de l'Angleterre, c'est que tandis que la France s'etudie de colorer auprès d'elle les motifs de son expedition en Corse, elle continue à presser l'éxécution de ses preparatifs, pour se mettre en état à tout évenement de soutenir par la force l'engagement qu'elle a pris. Et il faut bien que non obstant toutes les protestations qu'elle fait que ses Troupes ne passent en Corse que pour reduire les mécontents sous l'obéissance de la Republique, elle compte pour sûr de conserver la Souveraineté de cette Isle, puisque les François ne gardent pour ainsi dire aucun menagement là dessus vis-à-vis des Corses: et même lorsque les Commandants des Troupes françoises ont celebré par des rejouissences publiques leur prise de possession de l'Isle, on a mis sur la porte de la Maison de Ville de Bastia, une inscription, où l'on a ajouté le titre de Roi de Corse à celui de Roi de France et de Navarre, que le Roi de France prend ordinairement.

 


Traduzione in italiano

Memoria contenente un compendio dei vantaggi che la Francia può trarre dal possesso della Corsica, e dell'interesse essenziale di tutte le Potenze dell'Europa e dell'Inghilterra in particolare a opporvisi. 16 luglio 1768.


Tutte le Potenze europee e l'Inghilterra in particolare, hanno un interesse essenziale a opporsi al fatto che la Corsica cada sotto il potere della Francia.

L'acquisizione di quest'Isola che ha un territorio molto fertile, abitanti bellicosi ed esperti nella Marina, ansiosi di darsi al commercio, darebbe alla Francia un incremento di potere già considerevole di per se stesso, ma che diventerebbe ancora più importante per le conseguenze che necessariamente ne risulterebbero.

La Corsica è situata quasi al centro del Mediterraneo. Le coste dell'Italia le formano intorno una specie di semicerchio ed essa ne è praticamente al centro. Il possesso di un'Isola così favorevolmente situata renderebbe sicuramente la Francia Padrona assoluta di tutto il Mediterraneo, sia in tempo di pace che in tempo di guerra.

Se la Francia costruisse un Porto franco in Corsica, farebbe crollare in tempo di pace tutto il traffico commerciale di Livorno e di Genova. E se costruisse un Arsenale in Corsica, si imporrebbe a tutta l'Italia e a tutto il Mediterraneo. Un Porto franco in Corsica sarebbe molto più comodo di Livorno e Genova per tutti i Bastimenti mercantili; poiché non c'è nessun Bastimento che arrivi da Ponente che non avvisti il Capo Corso prima di giungere a Genova o a Livorno; e ogni Bastimento che arriva da Levante deve necessariamente costeggiare l'Isola da Portovecchio al Capo Corso. Di modo che, se ci fosse un Porto franco in Corsica, i Bastimenti vi sosterebbero, questo Porto franco diverrebbe il deposito generale del Mediterraneo e il Commercio decadrebbe in tutti gli altri porti d'Italia.

Nulla sarebbe più facile che installare un Arsenale a Portovecchio; sembra addirittura che la natura vi abbia riunito appositamente tutti i vantaggi che si possono desiderare per questa finalità. Al centro dell'entrata del Porto c'è uno scoglio a filo d'acqua sul quale si può costruire un faro per segnalare da lontano sia di giorno che di notte l'entrata del porto ai Bastimenti; il passaggio è ugualmente buono e sicuro tanto a destra che a sinistra di questo scoglio. I dintorni del Porto hanno una conformazione molto adatta a costruirvi delle buone fortificazioni. La Capacità del porto è vastissima e l'acqua è così tranquilla che un gran numero di Bastimenti vi potrebbe sostare in sicurezza in qualsiasi momento senza neanche gettare l'ancora. Le Montagne vicine abbondano di legname da costruzione. Non solo potrebbero fornirne per tutte le necessità dell'Arsenale, ma anche per l'esportazione, dato che a Portovecchio si carica tutto quello che si ricava dalla Corsica.

La Corsica è attualmente in grado di fornire 3 o 4 mila Marinai e più di 10 mila Soldati. Se i Corsi navigassero sotto la bandiera francese, la Marina si accrescerebbe straordinariamente in brevissimo tempo. Lo stesso avverrebbe per la popolazione dell'Isola. Successivamente si vedrebbe quasi solo la Bandiera francese nel Mediterraneo e i Turchi e i Barbareschi, che non hanno nulla da temerne, infesterebbero impunemente le Coste spagnole e italiane.

In tempo di guerra, i vantaggi che la Francia potrebbe trarre dalla Corsica sarebbero ancor più considerevoli. Realizzando un Arsenale a Portovecchio, terrebbe in soggezione tutte le Coste d'Italia e di Barbaria; per mezzo di questo Arsenale e di quello di Tolone, terrebbe praticamente bloccato il Mediterraneo. Occorrono meno di tre ore da Portovecchio alla Sardegna: non si impiega molto più tempo per raggiungere Livorno e le coste della Toscana. In 24 ore ri può arrivare a Malta, in Sicilia, e all'imbocco dell'Adriatico; e in meno tempo ancora si giunge a Napoli, a Civitavecchia, a Genova e a Villefranche. Da Portovecchio, la Francia dominerebbe su tutto ciò che si trova a Levante della Corsica. Quanto alla parte di Mediterraneo che si trova a occidente, ci sono tre rotte per arrivarvi da Portovecchio. La prima risale verso il Capo Corso, la seconda passa per le Bocche di Bonifacio e la terza costeggia la Sardegna. Prendendo quest'ultima rotta, qualunque Squadra [navale] che arrivasse nel Mediterraneo dallo stretto si troverebbe necessariamente tra due fuochi: una Squadra in partenza da Tolone e una da Portovecchio. Il Porto d'Ajaccio è molto ampio e può ospitare un gran numero di Vascelli da guerra. Nulla impedirebbe alla Francia di tenervi una terza Squadra per formare un terzo fuoco. Queste Squadre mantenute in Corsica presenterebbero un altro considerevole vantaggio: garantirebbero le coste della Provenza e della Linguadoca e la Francia potrebbe progettare nuove imprese con le Squadre che attualmente impegna nella sorveglianza di queste stesse coste. Infine l'acquisizione della Corsica renderebbe la Francia totalmente padrona del Mediterraneo, delle coste italiane e barbaresche e le renderebbe possibile assoggettare ai suoi voleri sia gli Amici che i nemici. Nessun Bastimento amico potrebbe evitare di essere visitato da quelli francesi.

Tutte queste considerazioni e molte altre che si presentano naturalmente provano che oltre all'interesse comune e generale che tutte le Potenze d'Europa hanno nell'opporsi a un così imponente aumento di forze della Francia, sta a cuore a ognuna in particolare nel suo interesse e per il commercio dei suoi sudditi che la Corsica non cada in potere della Francia, che la navigazione resti libera nel Mediterraneo e che i Porti della Corsica siano aperti a tutte le Nazioni.

Non si può dubitare che il fine della Francia non sia quello di ridurre la Corsica sotto il suo dominio. Le disposizioni che essa ha dato lo mostrano con chiarezza. Le truppe che ha già introdotto in Corsica e quelle che devono esservi trasportate ammontano in tutto a circa 20 mila Uomini.Vi ha pure portato un Corpo del Genio, di Ufficiali d'Artiglieria e una quantità prodigiosa di munizioni da guerra di ogni genere. E bisognerebbe ritenere che pur avendo le finanze in cattivo stato, abbia fatto dei preparativi tanto imponenti e dispendiosi senza avere la certezza di un corrispettivo proporzionato? E quale potrebbe essere questo corrispettivo se non l'acquisizione di un paese che le procuri tanti vantaggi?

Il comportamento che ha tenuto dopo che ha trattato su questo argomento con la Repubblica di Genova non può che confermare le voci che si sono diffuse riguardo alla cessione della Corsica alla Francia. Quando inviò le sue Truppe nell'Isola nel 1764, non aveva alcuna mira sulla Corsica, quindi ebbe cura di far conoscere la purezza delle sue intenzioni comunicando alle altre Potenze gli accordi che aveva concluso con la Repubblica. Ma oggi che avvolge nel più grande mistero il Trattato che ha appena concluso, non c'è forse motivo di ritenere che abbia impedito tanto accuratamente che trapelasse proprio nel timore che una cessione di tale importanza non avrebbe suscitato delle opposizioni basate sullo Statu quo fissato dall'Articolo 15 del Trattato di Acquisgrana? La Francia conosce benissimo tutta la forza di quest'articolo, visto che se ne avvalse nell'affare di Sanremo e nel 1754 fece presentare una Memoria all'Imperatore per chiedere che le [cose] rimanessero nello stato in cui erano all'epoca del Trattato di Acquisgrana. E allora si trattava solo di alcuni diritti controversi tra Sanremo e la Repubblica di Genova. Mentre l'acquisizione della Corsica da parte della Francia costituirebbe un'innovazione che cambierebbe sostanzialmente lo stato delle cose, non solo in Italia, ma anche in Europa.

Ma una circostanza che deve suscitare le più serie riflessioni da parte dell'Inghilterra è che, mentre la Francia cerca di dissimulare i motivi della sua spedizione in Corsica, continua ad affrettare l'attuazione dei suoi preparativi per mettersi nella condizione di sostenere con la forza di fronte a qualsiasi avvenimento l'impegno che ha preso. Nonostante affermi che le sue Truppe vengano portate in Corsica solo per ricondurre i malcontenti sotto l'autorità della Repubblica, ha necessariamente la certezza di conservare la Sovranità su quest'Isola, dal momento che i Francesi non hanno alcun riguardo, per così dire, su questo di fronte ai Corsi: e anzi quando i Comandanti delle Truppe francesi hanno celebrato con festeggiamenti pubblici la loro presa di possesso dell'Isola, sulla porta del Palazzo di Città di Bastia è stata posta un'iscrizione dove è stato aggiunto il titolo di Re di Corsica a quelli di Re di Francia e di Navarra, che vengono ordinariamente attribuiti al Re di Francia.


Frontespizio della / Frontispice de la: Mémoire contenant un précis des avantages que la France peut retirer de la possession de la Corse, et de l'interêt essentiel de toutes les Puissances de l'Europe et de l'Angleterre en particulier à s'y opposer. 16 juillet 1768.

Archivio di Stato di Torino , Negoziazioni colla Corsica, volume 93, mazzo 1, prima addizione, fascicolo 20.


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